Le Réseau écologique local du GAL des Condruses
Comment apprendre à mieux prendre en compte la nature ordinaire et extraordinaire qui nous entoure ...
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Le réseau écologique local est un ensemble de liens et d'interactions entre les différents éléments naturels d'un territoire donné. Il englobe les écosystèmes, les espèces animales et végétales, ainsi que les interactions entre ces éléments. Ce réseau permet aux différentes composantes de l'environnement de coexister de manière équilibrée et durable.
Au sein du réseau écologique local, les espèces peuvent se déplacer, se reproduire et trouver les ressources nécessaires à leur survie. Sa continuité favorise la biodiversité en permettant aux populations animales et végétales de se maintenir et de s'adapter aux changements environnementaux.
Les actions humaines peuvent avoir un impact sur le réseau écologique local, que ce soit par la fragmentation des habitats, la pollution, la surexploitation des ressources naturelles ou le changement climatique. Il est donc essentiel de préserver et de restaurer ce réseau pour garantir la santé de l'écosystème et la pérennité des espèces qui en dépendent.
En favorisant la connectivité entre les différents éléments naturels, en protégeant les habitats et en promouvant des pratiques durables, nous pouvons contribuer à renforcer le réseau écologique local et à assurer un environnement sain et équilibré pour les générations futures.
Les actions du projet
Assurer un réseau écologique permet de préserver et d’augmenter les milieux naturels autant dans les zones rurales qu’urbaines. Ce réseau se crée grâce à des outils de planification et de projets d’aménagement territoriaux qui s'appuient aussi sur la biodiversité ordinaire et prennent en compte les continuités écologiques afin d'aider à "mailler" le territoire.
Plusieurs grands types de "zones" sont discernables dans un réseau écologique.
- Zones centrales - les cœurs de biodiversité : milieux avec un grand intérêt biologique où les actions se font en faveur de la conservation de la nature. Par exemple, les réserves naturelles, les sites de grand intérêt biologique reconnus ou non, les prairies à haute valeur biologique, etc.
- Zones de développement : zones avec un intérêt biologique moindre mais avec du potentiel et compatible avec une activité économique si gérée adéquatement.
- Zones de liaison : faibles surfaces ou qui ont un caractère linéaire au sein du paysage et qui permettent le transit des espèces sauvages. Par exemple, les bords de routes en fauchage tardif, les fossés, les chapelets de mare, les haies...
Pour aider à élargir ce réseau, nous pouvons identifier des dispositifs ou des aménagements locaux qui pourront relier les zones naturelles existantes. Le bocage est par exemple un constituant important du réseau écologique local du territoire du GAL qui est parfois un peu trop modifié. Pourtant, les réseaux imbriqués de prairies, haies, talus, vergers, milieux humides et fossés sont autant d'éléments jouant un rôle de corridors écologiques.
Les constructions en pierre sèche (trame lithique) et les fossés végétalisés (partie de la trame bleue) viendront compléter cette trame bocagère.
Un lien fort avec la biodiversité
Mise en évidence, identification et augmentation des surfaces d’intérêt biologique ne faisant pas encore l’objet de protection afin de mieux les préserver.
- Identifier de nouveaux sites d’intérêts biologiques et des plans de gestion
- Favoriser les interconnexions entre les sites grâce par exemple aux constructions en pierre sèche et aux fossés végétalisés
- Soutenir les actions communales et supracommunales de protection et de conservation de la nature
Le maillage écologique
- "Cartographier" globalement le territoire et les différentes données déjà disponibles
- Cibler certains maillages primordiaux : trames verte-bleue-noire, haies, bocages, murs en pierre sèche, fossés, fauche tardive, pelouses sèches...et le déplacement d’espèces liées à ces milieux
- Identifier les endroits propices pour relier des zones naturelles existantes
- Favoriser des relevés de terrains naturalistes sur ces zones identifiées
- Soutenir des dossiers de classement : par exemple en SGIB
Mobiliser les citoyens
Sensibiliser les habitants à la préservation de la biodiversité et de son potentiel sur les 9 communes.
- Inventaires avec des groupes de bénévoles et des naturalistes du territoire
- Identifier et augmenter le potentiel de zones à préserver sur terrains privés - appel aux citoyens (anciens vergers, zones humides, prairies à haute valeur biologique...)
- Soirée de réflexions et conférences
- Brochure de sensibilisation
Une question ou une suggestion en lien avec le Réseau écologique local ?
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